Quelle bilan pour le conseil général de Zuenoula
Les élections approchent et chaque camp affûte ses armes. A coup sûr, cette crise occupera beaucoup de place dans le bilan de fin de mandats des collectivités territoriales. Et j’en vois qui diront « mais qu’est ce que vous voulez ? Cette crise nous a tout pris » et non sans un l’air de mort dans l’âme. Et pourtant, que de lacunes, de mauvaises foi et de gabegie.
Le conseil général de Zuenoula, moins médiatisé des collectivités territoriales est la patente illustration de la mauvaise organisation qu’est pu réalisé un conseil général. Pour preuve : les travaux de la 1ère session ordinaire, le samedi 05 avril 2003 à la salle des fêtes de la mairie de Zuenoula avaient annoncé la mise en place des 8 commissions ( planification – développement et coopération décentralisé ; budget et finances ; environnement ; santé publique et action sociale ; équipement infrastructure et transport ; sécurité et protection sociale ; éducation formation et culture ; promotion de la femme et enfin jeunesse et sport) avaient pour tâche de ‘’recenser les besoins des populations et de proposer des modalités d’exécution des travaux par ordre de priorités’’. Mais au regard du veçu quotidien des populations et malgré le bilan présenté au cours des travaux d’octobre 2008 qui en réalité n’est qu’un bilan de factice dont le but inavoué est de détourner la population des nombreuses tares de la gestion de Zuenoula. Des tares qui se résument en ceci :
- la désorganisation structurelle
Des 8 commissions, seule la commission budget et finances existe réellement. Car, il faut bien qu’on reçoive les subventions de l’Etat. En réalité, toute la structure se résume en la personne de M. Koulou bi youan qui se charge de changer ses collaborateurs au gré de ses humeurs.
- Les projets réalisés
Allez-y à Zuenoula et renseignez-vous sur les réalisations du conseil général. A Gohitafla s/p, il y a eu la construction de deux bâtiments de deux classes, l’un à Manfla et l’autre à Maminigui. Et souvent, à refaire la peinture des bâtiments socio-culturelles. Mais, la réalisation majeur ( ?), c’est les latrines réalisés au marché de Siafla. Même si on n’a pas à manger, il faudrait bien ″faire ça″ dans un endroit soigné. Pourrait-on penser.
Re-profilages des voies ? Niet
Construction d’un second lycée surtout à Gohitafla ? N’y penser même pas.
Améliorer les rendements des productions par l’amélioration du transport routier (désenclavement des villages et incitation à aux fêtes villageoises d’où création de tourisme des fils) etc.
Don d’ambulances, amélioration des infrastructures sportives etc.
Evoquez ces problèmes et vous aurez vos réponses dans la crise. Et pourtant, nombreuses sont les collectivités territoriales qui ont tiré leurs épingles du jeu (odienné, san-pedro, tabou pour ne citer que ceux-là) et ce pendant cette guerre. Même si comparaison n’est pas raison, Zuenoula a aussi sa diversité culturelle et culturale. Et n’attend qu’améliorer ses infrastructures publiques et étatiques.
Si seulement, l’on avait réussi à canaliser les nombreuses associations des vendeuses de viviers et celles des ressortissants de village qui pullulent la ville d’Abidjan, nous aurions eu sûrement un bon organe d’animation du département. Mais, il faille fortement un homme qui connaisse l’aspiration de la jeunesse et des femmes, fer de lance des économies nouvelles.